Le choix difficile des enseignant(e)s
Alors que la guerre fait rage, que le système s'effondre et que les grèves se multiplient, la Saskatchewan a récemment adopté une loi, la loi 137, qui impose aux membres du personnel scolaire de ne pas utiliser de pronom ou de nom différent de celui inscrit sur les documents officiels de l'élève, si celui-ci en fait la demande. Toutefois, si l'élève est âgé de moins de 16 ans, le personnel scolaire doit obtenir l'autorisation des parents au préalable. Cette loi crée une situation délicate pour les membres du personnel scolaire, car les élèves ont besoin de créer des liens de confiance et de trouver des alliés lorsqu'ils ne sont pas prêts à se dévoiler auprès de leur famille. Cette loi touche aussi les cours d’éducation à la sexualité. Les parents auront le droit de retirer leur enfant du cours s’ils ne sont pas en accord avec le contenu du cours.
Samantha Becotte a affirmé “Aujourd'hui, l'adoption du projet de loi 137 met tous les enseignants de la Saskatchewan devant un choix difficile : doivent-ils obéir à la loi, et mettre du même coup un enfant dans une position potentiellement dangereuse, ou doivent-ils ignorer la loi au risque de devoir faire face à des problèmes juridiques? » Un gros dilemme se trouve en face de vous.
Les élèves vont devoir se mettre à la place des enseignants et prendre une position. Ils devront la défendre devant les autres élèves en utilisant au minimum 3 arguments.